Dans cet article, on a choisi de faire un focus sur les atouts propres du Strala Yoga pour réduire le stress et l’anxiété.
On va voir ensemble :
- comment créer un vrai système « prise de terre » pour éviter les trop-pleins
- les raisons de sa meilleure efficacité
Se vider la tête, ça fait un bien fou quand on est stressé
Sortir de ses ruminations, de l’appréhension, de projections sur des scénarios stressants qui s’empilent les unes sur les autres à un rythme mentalement éreintant… Ce n’est pas si simple.
Qui ne s’est jamais retrouvé dans ces sables mouvants, à perdre de l’énergie en se débattant, et à s’y enfoncer encore un peu plus à chaque essai ?
Parce que le problème est là : quand bien même on se voit faire, qu’on arrive à prendre suffisamment de recul pour comprendre qu’on est coincé dans une de ces boucles, se creuser la tête pour essayer d’en sortir, c’est très souvent amener encore plus de conscience sur le stress en lui-même et ses symptômes.
C’est penser au fait qu’on est stressé, qu’on se sent anxieux, et patauger dans cette lourdeur en tentant d’en trouver la sortie ; en s’éclaboussant d’autant plus qu’on essaie encore et encore.
Mais pour autant, se déconnecter du corps, lancer son esprit sur autre chose et tenter de le divertir en niant ce qu’on ressent, ce n’est pas forcément la meilleure chose à faire.
Ce n’est pas en cachant la poussière sous le tapis qu’on nettoie son salon.
Non, l’idée top ici, ça pourrait être de se lancer dans une petite session de yoga.
Bouger, respirer, s’étirer un peu, ça semble être une bonne idée. Et puis c’est bien connu, le yoga, ça déstresse, ça vide la tête.
Enfin… On est vraiment sûr de ça ?
Le yoga, comme tout le reste, ça peut se pratiquer la tête ailleurs.
On peut tout à fait se retrouver à penser à sa liste de courses en plein guerrier 2, à penser à ce qu’on n’a pas pu terminer aujourd’hui et qu’il faut qu’on pense à faire demain, etc. Et on peut aussi tourner en boucle sur ce qui nous tracasse.
En revanche, le Strala Yoga, c’est différent.
- Contrairement à d’autres formes de yoga plus structurées et formelles, le Strala Yoga encourage la liberté de mouvement et l’expression personnelle.
- Et surtout, le Strala Yoga part du principe que tout le monde est différent, que les alignements standardisés sont donc inadaptés, et que chaque élève doit trouver sa propre version de chaque posture en fonction de l’état dans lequel il est.
C’est un vrai process :
- On s’installe dans la posture.
- On fait le point, on regarde comment on se sent.
- Et on se déplace. On explore la posture pour voir si dans telle direction on se sent mieux, si en se mettant plutôt comme-ci on trouve plus de confort, si en se mettant comme-ça on déclenche des sensations plus agréables, etc.
En fait, on utilise notre corps et nos sensations comme une boussole, et on s’en sert pour se guider.
Donc, 100% de notre attention est dirigée vers ce qu’on fait, nos sensations, notre corps et notre mouvement.
Et donc :
- On purge notre esprit en ne le remplissant que de nouvelles infos sur notre mouvement, notre corps et nos sensations (on n’a plus de place pour ce qui nous tracasse).
- On n’invalide pas ce qu’on ressent, on ne planque pas notre mal-être sous le tapis, puisqu’on met notre corps et notre esprit au cœur de notre pratique.
C’est se focaliser sur autre chose pour faire le vide sans pour autant mettre notre état en mode silencieux.
Et pourquoi le Strala plus que le yoga mainstream ?
La clé, c’est l’alignement, ou plutôt l’absence d’alignements.
Quand on intègre le principe d’alignement au yoga (dans telle posture, tel genou doit être placé comme ça, plié à tant de degrés, pas plus, pas moins, tel bras doit être tendu comme ça, etc.), on crée un mode « pilote automatique ».
Tous les guerriers 2 se feront de la même manière, toutes les fentes hautes se feront de la même manière, tous les chiens tête en bas se feront de la même manière.
Il y a donc un boulevard pour pratiquer en mode auto et renvoyer le mental sur ses ruminations en boucle.
Pratiquer à la sensation, à l’inverse, c’est passer en pilote manuel.
C’est être rattaché à ici et maintenant, c’est renforcer la connexion avec son corps et ses sensations.
C’est le meilleur moyen de faire le vide.
L’autoroute vers le mode relax
Ensuite, un autre pilier du Strala Yoga, c’est l’aisance.
On simplifie et on adoucit absolument tout.
On cherche à chaque fois le moyen le plus doux de se déplacer, d’entrer dans la posture, d’en sortir.
Ça ne veut pas dire qu’on refuse le challenge, comme on pourrait le penser de prime abord, mais qu’on cherche à le relever avec le plus d’aisance possible.
L’exemple parfait, c’est la planche.
C’est toujours très drôle quand on fait la planche pour la première fois avec de nouveaux élèves, puisque la première chose qu’on dit, c’est qu’on a le droit de tricher !
Que c’est même le principe numéro 1.
En général, les néophytes s’installent dans une planche très « fitness », hyper rigide et statique, les épaules au-dessus des poignets, les jambes tendues. La posture ultra-gourmande par excellence.
Et nous, en leur dévoilant le pot aux roses (en Strala, on cherche à optimiser), on recule légèrement nos mains par rapport aux épaules, on remonte un peu les fesses, et on bouge. On lézarde même !
Et ça, et bien ça nous permet de rester plusieurs minutes en planche sans peiner si on le souhaite. On rend le mouvement / la posture efficiente au maximum. On économise pour durer.
Résultat : avec cette approche, cette recherche du moyen le plus doux d’aller du point A au point B et de la version la plus confortable de la posture, on ne se retrouve jamais à forcer.
On n’active jamais de stress excessif avec ce mouvement.
Quand on fait du sport, même si ça nous défoule, on stresse le corps.
Entendez-la un stress plus global et organique que le stress au sens où on l’entend généralement, avec l’idée d’une certaine anxiété associée.
Ici, on parle juste du stress biologique.
Et le Strala, il nous fait passer à côté.
On ne s’étire pas de manière intense, puisqu’on cherche la douceur.
On ne pousse pas trop fort sur ses bras, puisqu’on cherche le moyen le plus simple de faire les choses, et que bien souvent, on peut éviter ces gros efforts inutiles.
Et tout ça : 1) ça évite l’activation du stress et 2) ça encourage l’installation d’un mode « parasympathique », d’un mode de relâchement et de récupération.
Les étirements très légers, les mouvements doux… On tend plus vers une libération d’endorphines et un calme profond que vers de l’excitation et une mise en route des turbines.
Vous pourrez vous endormir après une séance de Strala, mais vous peinerez à le faire après une séance de sport ou un cours de yoga Vinyasa bien relevé.
Vous voyez l’idée ?
Cette voie de la douceur, c’est plus qu’une façon de pratiquer « à la cool » sans se faire violence
C’est une philosophie.
Et c’est un sacré boost du côté des effets du yoga.
Quand on regarde l’impact d’une séance sur les différents mécanismes du corps humain (stress, sommeil, respiration, concentration, etc.), avec le Strala, on ne parle carrément plus de la même pratique.
C’est incomparable.
On va dans le même sens que notre corps en fait, au lieu de s’y heurter comme on heurte un mur.
[EXEMPLE 1] Prenez l’étirement et le gain de souplesse par exemple
On le sait parfaitement bien aujourd’hui, si on s’étire de manière intense dans l’idée de « distendre » ou d’étirer physiquement nos tissus, 1) on crée une résistance, 2) on risque fortement d’endommager les tissus, et 3) nos gains sur la souplesse sont très faibles.
En revanche, si on rassure nos mécanismes de protection contre l’élongation et la déchirure de nos tissus avec des étirements doux, à la lisière de notre amplitude maximum, légèrement en retrait de cette limite, alors on débloque les freins nerveux qui empêchent l’accès à davantage de souplesse. Et on accumule de vrais gains.
[EXEMPLE 2] Prenez ensuite votre souffle
Si vous vous installez en posture de l’enfant, que vous vous connectez à votre souffle et que vous en prenez le contrôle pour le ralentir.
Si vous cherchez d’emblée à atteindre une fréquence respiratoire très lente, vous risquez d’obtenir l’effet inverse, et de vous essouffler.
En revanche, si vous allongez très progressivement votre expiration, en grappillant une seconde ou deux à la fois, et que vous donnez un peu plus de profondeur à votre inspiration de la même manière, très graduellement, alors vous arrivez au final plus rapidement à votre souffle lent.
La voie de la douceur vous amène à votre résultat, et plus rapidement.
Et attention, ne tombez pas dans le piège de penser que ça vous maintient dans une pratique « molle » pour toujours, quand vous auriez parfois spontanément envie de quelque chose d’un peu plus actif.
Le Strala, c’est le choix de la douceur et de la fluidité face au challenge.
On garde le challenge.
On peut même aller en chercher davantage puisqu’on rend notre mouvement plus efficient.
La petite anecdote qui illustre parfaitement tout ça
Il y a quelques semaines au studio, pour notre deuxième cours du samedi matin, nous avions :
- 3 élèves que nous connaissons bien et qui commencent à vraiment bien prendre en main les grands principes du mouvement naturel
- 1 élève qu’on voit un peu plus rarement et qui commence ce chemin vers un mouvement moins strict et plus doux
- 2 nouveaux élèves qui découvraient le Strala
Le cours n’était pas spécialement intense, et nous l’avions de toute manière adouci en voyant ces deux nouveaux élèves.
Les premiers flows se sont enchaînés tranquillement, tout le monde trouvait ses marques, et au moment de faire une petite pause, on s’est rendu compte qu’on avait un parfait nuancier.
De droite à gauche, on avait nos habitués, frais et relax. Et les débutants, littéralement ruisselants de sueur, satisfaits mais clairement dans l’effort et l’intensité et surtout, en fin de jauge, là où les autres étaient encore pleins d’énergie.
Si vous voulez tester, vous pouvez lancer nos cours d’essai en vidéo ici.