Aujourd’hui, on parle sommeil et on aborde avec vous tout ce que le Strala Yoga nous apporte dans cette quête largement partagée de réveils en forme.
Ou de matins plus légers, de journées plus dynamiques, d’entrain, de motivation, d’envie, etc.
En fait, on va avoir énormément de raisons différentes de se pencher sur son sommeil.
On peut y venir par des chemins très directs et concrets :
- Parce qu’on ressent de la fatigue (les yeux qui tirent, le corps lourd, etc.)
- Parce qu’on se voit manquer d’énergie tout au long de la journée
- Parce qu’on ne parvient plus forcément à être actif après une journée de travail
- Parce qu’on sent le besoin de buller le week-end alors qu’on souhaitait pourtant profiter de notre temps libre
Et on peut y venir par des chemins moins directs.
On peut par exemple vouloir solutionner des troubles de l’humeur et s’apercevoir que la clé se trouve peut-être dans un sommeil un peu plus au centre de notre attention.
Ou pour des problèmes de concentration, de tension, de stress ou d’anxiété, de brouillard mental impossible à dissiper, etc.
Et il y a autant de raisons de se mettre à chercher que de solutions.
Le sommeil est un mécanisme à plusieurs composants, et chacun à sa « panne classique » ou son grand ennemi en quelque sorte.
Donc ce qu’on vous propose aujourd’hui, c’est :
- De faire un rapide tour de ces fameux composants
- De voir ce qui les menace dans notre mode de vie moderne
- De voir derrière comment le Strala va les protéger
Et on va compléter tout ça avec des conseils pratiques, des techniques simples et des infos précieuses pour vous aider à booster vos nuits et à faire en sorte que vous vous réveilliez chaque matin avec cette très addictive sensation de fraîcheur après une bonne nuit reposante.
De quoi a-t-on besoin pour bien dormir ?
1. De la mélatonine
Vous avez forcément croisé ce terme quelque part : la mélatonine est une hormone qui nous permet de dormir.
En fait, plus précisément, cette hormone nous sert à « avoir accès au sommeil ».
Imaginez que pour dormir, il faille appuyer sur un de ces gros boutons rouges protégés par un couvercle en plastique épais et transparent.
Et bien la mélatonine, elle retire le couvercle.
Elle ne nous fait pas dormir, elle nous permet de dormir.
Et c’est elle qui est sens dessus-dessous quand on part en vacances à plusieurs fuseaux horaires de chez nous, et qui nous expose au jetlag.
Sa libération dans l’organisme est réglée sur notre rythme circadien (= notre horloge interne).
Quand il commence à faire nuit, la glande pinéale (grande comme un grain de riz et située en plein milieu de notre cerveau) transmet l’information au corps et prépare notre sommeil en sécrétant de la mélatonine.
Le signal est reçu et le couvercle en plastique retiré, ce qui nous donne alors la possibilité d’appuyer sur le gros bouton rouge « sommeil ».
Mais le hic, quand on part en vacances loin de chez nous, c’est que le signal « nuit » est donné en décalage, et que bien souvent quand il fait nuit sur notre lieu de vacances, le couvercle en plastique n’est pas retiré : nous n’avons donc pas accès au sommeil.
C’est pour ça qu’on peut être vraiment très fatigué et tout de même rester les yeux grands ouverts à observer le plafond.
Donc pour dormir, il nous faut une bonne dose de mélatonine au bon moment.
2. De l’adénosine
Cette fois-ci, il s’agit bien du bouton rouge !
Si la mélatonine enlève le couvercle, l’adénosine, elle, appuie sur le bouton et nous fait concrètement dormir.
Son fonctionnement est beaucoup plus simple : pas d’histoire de rythme circadien, on produit de l’adénosine dès le matin à notre réveil, et quand on en accumule assez, pouf ! On s’endort.
Enfin, à condition bien sûr que la mélatonine ait fait son boulot en nous donnant accès au sommeil.
Cette hormone fait pression sur notre sommeil en quelque sorte.
Donc pour dormir, il faut de l’adénosine en grande quantité.
3. Un cortex préfrontal au repos
Cette partie du cerveau, c’est un peu la cabine du capitaine.
C’est ici qu’on retrouve notre logique, notre rationalité ou encore notre planification dans le temps.
Et pour bien dormir, il faut calmer le flot de nos pensées, les alléger, les espacer…
Car si on se lance sur un brainstorming gigantesque pour prévoir un anniversaire surprise ou avancer sur un projet pro… Concrètement, cela revient à sortir de son lit, faire 30 burpees et se recoucher ! Et ce n’est clairement pas comme ça que vous allez trouver le sommeil.
Donc pour dormir, il faut un mental relax.
4. Quelques petits plus
Après ces 3 grandes conditions, on retrouve quelques plus très importants comme la température corporelle (qu’il va falloir faire redescendre un peu) ou encore un état de stress global modéré.
Notre système nerveux autonome doit pencher du côté parasympathique, sa branche « récupération ».
Si la branche sympathique domine, on se retrouve en mode « résolution de problème » et pour être efficace à ça, notre corps a besoin de tout sauf d’un coup de mou, et il aura plutôt tendance à relancer la machine qu’à la préparer au repos.
Quels sont les obstacles à notre nuit de sommeil parfaite, et comment le Strala Yoga nous permet de les enjamber ?
1. La mélatonine
La mélatonine, c’est donc notre signal « nuit ».
Sa libération est calée sur le rythme jour / nuit, et un peu plus haut, en parlant du jetlag quand on part en vacances à l’autre bout du monde, on a plus ou moins abordé sa Kryptonite : la lumière.
Après quelques jours au Japon ou aux US, la glande pinéale (notre fameux grain de riz au milieu du cerveau) aura réglé notre horloge interne et nous aurons enfin pris nos marques.
Nous pourrons dormir la nuit et être en pleine forme le jour.
Et le hic aujourd’hui, avec nos habitudes de vie, c’est que la glande pinéale interprète la lumière d’un écran (téléphone portable, ordinateur, etc.) de la même manière que la lumière du soleil au zénith à Tokyo.
Elle déclenche un réajustement de notre horloge interne avec un simple tour sur Instagram quand il fait nuit.
Ce sont les fameuses lumières bleues qui l’induisent en erreur et dont on peut se protéger (en partie) avec des lunettes et des filtres sur nos smartphones et nos ordinateurs.
Comment le Strala Yoga peut nous aider à contourner cet obstacle ?
La pratique régulière du Strala Yoga décuple notre présence, notre ancrage dans le moment présent et notre focus.
Résultat, on aura tendance à utiliser notre téléphone de façon plus consciente et à éviter de tomber dans un « rabbit hole« , à scroller en perdant la notion du temps (et donc à exposer nos yeux aux lumières bleues, entraînant un arrêt brutal de la production de mélatonine en plein élan).
De plus, il est fort possible que vous développiez petit à petit une nouvelle routine du soir, plus douce et axée sur la relaxation, sur le fait de ralentir et débrancher, pour vous recentrer sur vous et votre jauge d’énergie.
Et il n’est pas impossible que vous en veniez de vous-même à vous créer un petit passage sur le tapis pour vous étirer tout en douceur façon Strala (remplaçant un potentiel temps d’exposition aux écrans par un temps propice à un sommeil réparateur).
Enfin, pour être un peu plus complet, on pourra noter que le stress est un frein à la libération de mélatonine, qu’une pratique régulière régule le stress d’une manière générale, et que la pratique le soir a un effet direct très impactant.
Le Strala Yoga, à l’inverse du yoga mainstream, se pratique sans alignements, dans la recherche de la douceur et de l’aisance et non dans la recherche de la performance ou d’une esthétique gourmande pour l’organisme. Pratiquer le soir vous octroie donc un moment de détente certain.
2. L’adénosine
L’adénosine, c’est la pression du sommeil qui se fait de plus en plus forte à mesure qu’on avance dans la journée.
On ne peut pas perturber sa sécrétion comme pour la mélatonine, par des écrans ou d’autres habitudes liées à notre mode de vie moderne. Mais, on peut s’y rendre insensible.
La caféine va nous jouer un vilain tour puisqu’elle va s’accaparer les récepteurs de l’adénosine et ainsi « masquer » le signal fatigue.
Concrètement, comme pour tous les messages échangés dans notre organisme, celui de la fatigue a besoin d’un messager et d’un récepteur.
Et la caféine va perturber l’échange de l’information « fatigue » en ne laissant plus de récepteurs disponibles pour l’adénosine.
L’information sera belle et bien là, l’adénosine ne cessera d’augmenter en volume dans notre organisme, mais les récepteurs ne pourront pas accéder à l’information.
C’est pour ça que le café est si efficace pour nous donner de l’énergie, et que si on en abuse on s’expose à un crash.
On va masquer l’information de manière très efficace avec des flots de caféine, et le masquer très longtemps puisqu’on aura enchaîné les cafés, mais quand notre corps s’en sera débarrassé, les récepteurs du signal fatigue seront pris d’assaut par un raz de marée d’adénosine, et boum ! On se retrouvera complètement hors-service.
Comment le Strala Yoga peut nous aider à contourner cet obstacle ?
Avec la pratique du Strala, comme on affine notre connexion au corps, on parvient à entendre ses signaux beaucoup plus facilement.
Résultat, on aura tendance à tamponner beaucoup plus tôt une éventuelle fatigue avec un peu de repos, en levant le pied, etc.
On s’écoutera davantage et on aura beaucoup moins besoin de se reposer sur des excitants après avoir accumulé trop de fatigue.
Quand on pense aux études qui démontrent que le yoga amène ses pratiquants à se reposer davantage grâce au renforcement de notre connexion au corps, et que le Strala met beaucoup plus l’accent sur ce point que le yoga mainstream sur lequel se basent ces études, on a de quoi facilement expliquer pourquoi les Strala yogis ont plus d’énergie !
3. Le cortex préfrontal
On l’a vu, pour dormir, il faut ralentir.
Il faut calmer notre cerveau et le préparer au sommeil.
Donc si on a les pensées qui fusent, dans les faits, on envoie une grande décharge d’énergie à une partie du cerveau qui doit se mettre en veille pour dormir (souvenez-vous : se mettre à cogiter quand on essaie de dormir, ça revient à sortir de son lit et à enchaîner les burpees, c’est plutôt contre-productif !).
Comment le Strala Yoga peut nous aider à contourner cet obstacle ?
On y a dédié tout un article sur le blog : le Strala Yoga est une autoroute vers l’état de flow.
C’est le meilleur moyen de faire le vide, de se délester de notre charge mentale et de se retrouver bien plus concentrés.
Pourquoi ? Parce qu’on est en pilote manuel quand on pratique.
Souvenez-vous, le Strala c’est :
- Pas d’alignements = pas de pilote auto, on n’applique pas machinalement les mêmes alignements « faits pour tout le monde et qui ne correspondent à personne ».
- Pratiquer à la sensation en explorant les postures = connexion au corps renforcée puisqu’on se sert de ses sensations pour se guider, donc on ne pense à rien d’autre, on se retrouve complètement absorbé par notre jeu d’exploration.
- Choisir le chemin de la douceur = se questionner, faire en fonction de comment on se sent là, maintenant, et aviser, trouver les transitions qui conviennent à cette configuration éphémère donc encore une fois, notre focus est complètement accaparé par ce qu’on fait.
Quant à nos petits plus…
On a parlé de la température corporelle et du stress d’une manière générale, puisqu’on doit s’assurer de faire pencher notre système nerveux autonome du côté « récup » (parasympathique = “rest & digest”) et non du côté « résolution de problème » (sympathique = “fight or flight”).
Et pour ça, la solution parfaite c’est un petit passage sur le tapis en mode Strala, puisque choisir la voie de la douceur et les transitions les plus simples, c’est éviter de forcer pour rien, c’est préserver son corps de l’état de stress (ce qui arrive forcément avec un yoga poussif et qui se repose sur des alignements).
On ralentit, et on crée en fin de compte les conditions idéales à l’endormissement en seulement quelques minutes sur son tapis.
Parce qu’avec ce mouvement très calme et ces étirements doux, on déclenche une libération d’endorphines et un relâchement des tensions. En fait, le Strala avant de dormir, c’est presque du dopage !
Conseils pratiques et techniques simples
Pour faire infuser les bienfaits d’une pratique régulière de Strala Yoga, rien de plus simple, vous pouvez nous rejoindre sur Flow Life !
On totalise bientôt 200 cours en vidéo et vous pouvez nous rejoindre en live 6 fois par semaine pour pratiquer avec notre petite tribu.
Et pour pratiquer le soir et activer le bonus Strala pour votre nuit de sommeil qui approche, au-delà des cours en vidéo que vous pouvez lancer très facilement (certaines sont très courtes, justement pour pouvoir permettre une pratique express), vous pouvez vous poser quelques minutes sur votre tapis et laisser votre corps vous guider.
Une petite suggestion de mouvement très simple que vous pouvez lancer avant de vous coucher :
- Installez-vous en posture du chat, à 4 pattes, puis bougez tout doucement. Cherchez à créer un mouvement très simple, comme une petite déambulation, et explorez. Bougez dans une direction, regardez ce qui se passe, observez ce que ça crée, les sensations que vous récupérez, puis allez dans une autre direction et faites de même, sondez vos ressentis.
- Quand ça vous semble logique, penchez-vous sur votre gauche pour très facilement glisser votre pied droit devant, à l’extérieur de votre tapis. Ramenez vos mains au centre du tapis et continuez cette exploration avec le mouvement tout doux que vous venez juste de créer. Vous pouvez aller vers l’avant, sur les côtés, et même vers l’arrière jusqu’à vous asseoir sur votre talon si ça vous fait du bien.
- Ensuite, revenez en posture du chat, à 4 pattes, puis faites de même avec votre pied gauche : penchez sur votre droite cette fois-ci, et glissez votre pied gauche devant, à l’extérieur du tapis. Lancez l’exploration, et ne cherchez pas à reproduire exactement ce que vous venez de faire à droite. Partez de zéro, laissez-vous guider par ce que vous ressentez maintenant, et non par le chemin que vous avez pris pour l’autre côté.
- Revenez en chat, fermez les yeux, continuez à bouger tout doucement, et quand vous sentez que c’est le bon moment, revenez à votre routine du soir en essayant de garder ce calme que vous venez de renforcer sur votre tapis pour l’emmener jusqu’au lit.
Et voilà ! N’hésitez pas à vous approprier ces quelques mouvements et à les adapter à votre façon.