Le sujet revient assez souvent lors de nos discussions avec nos élèves, et dernièrement en parlant de focus et de tout ce qu’il était possible de faire pour améliorer sa concentration, on a de nouveau abordé la question de la clarté mentale, mais cette fois-ci, sous un nouvel angle.
L’angle du Strala Yoga et de l’état de flow dans lequel il nous plonge si facilement.
Comme on le dit souvent quand on papote après les cours, on a à la fois tous une expérience du brouillard mental qui nous est propre, et des symptômes pourtant très communs.
Globalement, on se sent embrumé (le terme de brouillard mental est plutôt bien trouvé).
On a l’impression de déambuler dans notre journée, d’être à la ramasse et de manquer de repères.
On a du mal à trouver les bons mots, nos pensées sont embrouillées, nos idées difficiles à saisir, etc.
Bref, on barbote dans la confusion générale !
On oublie plein de choses, comme si les nouvelles informations glissaient sur notre cerveau comme de l’eau sur un vêtement de pluie.
Et chaque choix à faire devient gourmand. Comme on le dit souvent : on a la prise de décision en hypoglycémie.
Bref, on a le cerveau au ralenti, et très souvent, on ne sait pas comment retrouver notre fraîcheur.
Et c’est plutôt normal puisque côté réflexion et prise de recul, on est en panne sèche.
Donc l’idéal, ce serait plutôt de s’en remettre à un réflexe.
Une réponse automatique.
Une habitude qu’on construirait et qui nous permettrait, comme on ne réfléchit plus au chemin de nos lacets quand on attache nos chaussures, de ne plus réfléchir au comment et d’aller directement à l’étape « faire ».
Il faudrait donc quelque chose qui marche à coup sûr.
Et ça tombe bien, puisqu’un passage sur le tapis en mode Strala Yoga nous offre 100% de réussite !
Pourquoi le Strala Yoga offre une excellente façon de sortir du brouillard mental
Le truc vraiment chouette, c’est qu’on n’est pas du tout dans l’argument commercial ici.
On est dans le factuel, pur et dur.
Concrètement, on a un problème de dispersion.
On ne parvient pas à maintenir notre attention, le faisceau de notre projecteur (notre focus) s’ouvre instantanément en éventail.
Et cette ouverture incontrôlée sur tout, elle crée un brouhaha, un empilement de stimulations (pensées, sons, discussions, etc.) qui devient très vite oppressant et fatigant.
Donc, à ce problème de dispersion, il faut amener un recentrage.
Il faut ramener notre attention sur un point fixe et l’harnacher.
On peut voir ça comme la création d’un cadre, pour ne plus s’éparpiller.
Il nous faut quelque chose pour le créer, et qui soit très solide, sous peine de le voir céder.
Et toutes les activités à notre disposition ne vont pas forcément pouvoir remplir ces deux conditions.
Ouvrir un livre par exemple va créer un cadre pour notre attention, en la ramenant sur les pages, sur le contenu (l’histoire s’il s’agit d’une fiction ou le sujet s’il s’agit d’un livre technique).
Mais la solidité de ce cadre ne va pas être à toute épreuve.
En quelques lignes seulement, on pourra facilement se trouver à des milles du contenu, à penser à autre chose, à répondre à un message ou à vérifier une information sur Google parce qu’une idée aura poppé dans notre tête.
Il y a donc comme un classement des matières premières pour créer notre cadre.
Et tout en haut, on trouve le Strala Yoga !
Pourquoi ? Parce que parmi ses principes de bases, on retrouve l’idée de pratiquer à la sensation.
On part du fait que nos corps sont tous différents, que les alignements universels qui – bien que destinés à tout le monde – ne sont adaptés à personne, et qu’il va falloir trouver sa propre version de chaque posture.
Partir de « notre corps », passer par « comment on se sent aujourd’hui », et se diriger vers les sensations les plus agréables possibles.
En s’installant en pyramide par exemple, selon votre ratio « taille des bras / taille des jambes », vous allez déjà avoir plus ou moins de facilité à déposer vos mains au sol, même sur le bout des doigts.
Ensuite, selon le moment de la journée, vous allez peut-être vous plaire à différents endroits du grand spectre de l’étirement.
Peut-être que le matin, vous vous sentirez mieux en gardant le genou avant bien plié, en vous appuyant sur votre jambe plutôt que sur le sol et en arrondissant le dos ; et peut-être qu’en soirée, bien mieux déliés, vous trouverez les sensations les plus agréables en allant chercher un peu plus loin dans l’étirement, en tendant davantage la jambe et en posant les mains au sol.
Les deux options seront parfaites, puisqu’en Strala ce n’est plus un emplacement sur le tapis ou une forme géométrique qui détermine notre point d’arrivée, ce sont nos sensations.
Et puis pour finir, on peut aussi parler des courbatures liées à une activité physique ponctuelle ou régulière, qui peuvent largement affecter la forme de vos postures.
Donc, concrètement, pratiquer à la sensation et chercher à rester dans la douceur, c’est collecter des sensations tout au long de sa pratique sur le tapis.
C’est piloter en mode manuel, et prendre ses propres sensations comme points de repère pour se diriger.
C’est bouger très légèrement dans un sens, observer ce qui se passe, et déterminer si on veut aller un peu plus loin ou revenir sur ses pas, se déplacer un peu plus à droite ou à gauche, rester plus longtemps pour profiter des sensations ou esquiver un étirement peut-être trop intense pour l’instant.
C’est être relié à son corps constamment.
Et ça, puisque notre corps est « ici et maintenant » :
- ça nous harnache dans le moment présent et dans le concret
- ça nous évite de partir dans nos pensées, de nous balader dans ce qui s’est déjà passé ou d’aller projeter ce qui se passera peut-être dans le futur
- ça nous ramène à notre journée, au temps présent
- ça nous maintient au sol
- ça réinitialise tout, ça dissipe le brouillard très rapidement, ça nous allège et nous repose.
Et c’est préventif
Avec une pratique régulière, c’est tout un tas de leviers indirects qui vont s’activer pour nous prémunir du brouillard mental.
La pratique du Strala Yoga renforce le sommeil, en favorisant entre autres ce qu’on appelle la « relaxation response » (à l’inverse de la « stress response », qu’on déclenche facilement avec une session de yoga rigide et régie par les alignements).
On se réveille plus en forme, on tire davantage de nos nuits de sommeil, et ça, c’est primordial pour l’attention.
Être alerte, sur le plan chimique, ça demande une certaine qualité de sommeil. Donc si on veut être en mesure de garder son focus, d’être au contrôle, il faut bien dormir.
Et le Strala Yoga, via une pratique régulière dans la semaine, offre un excellent soutien.
Dans notre article « Comment le Strala Yoga détruit les obstacles au sommeil réparateur », on fait un tour d’horizon des autres effets positifs du Strala sur le sommeil (il y a beaucoup de choses à dire).
La pratique du Strala Yoga réduit le stress et nous rend plus résilient aux aléas, toujours via cette « relaxation response », mais aussi par l’intermédiaire d’autres leviers qu’on a détaillés dans notre article « Pourquoi le Strala Yoga est plus efficace pour réduire le stress et l’anxiété ».
Nos cours d’essai sont là pour ça
Vous êtes nombreuses et nombreux à les avoir testés et à y revenir de temps en temps.
Ils sont là pour ça, n’hésitez pas à lancer un cours la prochaine fois que vous vous retrouvez dans le brouillard !