6 pistes pour dissiper le brouillard cérébral

brouillard-cérébral

Avec le brouillard cérébral, tout se complique.

Exactement comme notre conduite serait rendue plus lente et plus difficile par une épaisse nappe de brouillard sur la route, notre journée devient plus compliquée, plus fatigante et bien moins agréable à cause du brouillard cérébral.

On parle aussi de brouillard mental (ou de “brain fog” en anglais) et on y est tous de plus en plus sujets.

Pourquoi ?

  • Parce que le rythme de la vie moderne s’accélère et que notre cerveau peine à suivre
  • Parce que nous sommes submergés par une quantité toujours plus grande d’informations
  • Parce que notre environnement pompe notre énergie plus que jamais (smartphones, réseaux sociaux, télévision, plateformes de streaming, etc.)

Et la liste pourrait encore s’allonger si on voulait être exhaustif !

Fort heureusement, il existe des solutions.

Être en proie au brouillard cérébral, ce n’est pas partir à la dérive, pris au piège par le courant et complètement impuissants.

Nous avons accès aux commandes, et ainsi à la possibilité de changer notre trajectoire pour restaurer notre clarté mentale jour après jour.

Des commandes simples qu’on peut manier à la perfection avec quelques bonnes pratiques : ce que nous allons voir en détails dans cet article.

clarte-mentale

Comment reconnaitre le brouillard cérébral

Quand tout va bien : la clarté mentale

Il y a des jours où tout semble clair.

  • Nos pensées sont ordonnées
  • On sait ce qu’on fait et ce qui nous attend
  • On avance avec des repères et la sensation d’être parfaitement en phase avec la journée

Si on lit, on est tout à notre bouquin. On reste focalisé, page après page. On absorbe le contenu. On s’en nourrit.

Si on discute, on trouve nos mots sans la moindre difficulté. On sent pendant l’échange notre réflexion se tisser avec pertinence.

En somme, on se délecte d’une très bonne clarté mentale.

On navigue depuis une cabine aux vitres impeccables, dont les instruments de bords sont réglés comme des montres suisses, et l’atmosphère est silencieuse.

Quand la brume arrive : le brouillard cérébral

Et puis il y a des jours où, au contraire, tout semble flou.

  • Tout se mélange, tout se télescope
  • On a un temps de retard sur tout et l’impression, à la fin de la journée, de ne même pas s’être vu la vivre
  • On se sent perdu, abruti, fatigué et sans réponse

La journée passe dans une sorte d’inconfort indescriptible et nous en arrivons au terme comme en haut d’un tire-fesses pris à bout de bras, trainé dans la neige tout du long.

On est très loin de la délectation des bons jours et de la contemplation du moment présent. Bien souvent, l’humeur est en perdition, hirsute, instable.

brouillard-cérébral

La base d’une stratégie anti-brouillard cérébral : comment créer le socle de notre clarté mentale

Pour avoir une chance de dissiper le brouillard cérébral durablement, il faut deux choses :

  1. Créer un socle
  2. Consolider ce socle

Il ne sert à rien d’aborder quoi que ce soit d’autre tant que cette base n’est pas bâtie ET consolidée.

Le socle d’une stratégie efficace (alimentation, sommeil, activité physique)

La clarté mentale repose sur 3 piliers dont il faut renforcer la solidité avant toute chose.

  1. Un bon sommeil : suffisant (7-9h), à la bonne heure et profond
  2. Une bonne alimentation : la plus naturelle possible, légère et pleine de nutriments
  3. De l’exercice : il faut que le corps bouge et se dépense

Avec un cerveau fatigué

Nous perdons les rênes de notre attention dès le matin et c’est le brouillard assuré.

Et pas le petit brouillard, naissant, qui voile simplement l’horizon. C’est le brouillard à couper au couteau.

Parce que le manque de sommeil, en plus d’entraver notre attention, va :

  • Permettre à notre niveau de stress de grimper beaucoup plus facilement dans la journée
  • Réduire drastiquement notre patience et notre faculté à prendre du recul

Avec une alimentation trop volumineuse et transformée

Notre digestion pompe toute notre énergie et notre corps s’encrasse.

Et comme de nombreuses hormones derrière la plénitude que nous recherchons sont sécrétées au niveau gastro-intestinal : un tube digestif inflammé et fatigué, c’est une usine à bien-être réduite en friche.

Donc là encore, si nous trouons nous-même la coque du bateau, inutile d’espérer naviguer à travers la journée sans encombre.

Enfin, avec un corps qui ne se dépense pas

Notre dynamique mentale patine également.

Une activité physique régulière nous permet de décharger les trop-pleins (stress, énergie, frustration) et crée un certain rythme / élan qui nous permet de nous sentir plus facilement en phase avec notre journée (l’exact opposé du brouillard cérébral).

C’est aussi le moyen de stimuler la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui jouent un rôle crucial dans la régulation de l’humeur et du bien-être émotionnel, et donc de contrecarrer le ras-le-bol causé par au brouillard cérébral.

stimulation-progressive

Renforcer le socle : le principe de stimulation progressive, une histoire de dopamine

Une fois le socle installé, il faut le consolider.

Et pour ça, il y a une règle d’or à suivre.

Une règle si importante et sur laquelle tant de personnes flanchent qu’elle peut à elle-seule vous sortir du brouillard cérébral – d’un coup, et sans rien avoir à faire d’autre.

Cette règle, c’est ce qu’on appelle le principe de stimulation progressive.

Voilà l’idée : chaque stimulation comme manger, lire, faire du sport ou encore passer du temps sur son téléphone, va engendrer une libération de dopamine plus ou moins forte.

Et cette libération va avoir deux conséquences directes :

  1. Une sensation de plaisir agréable sur le moment
  2. L’envie d’y revenir, de refaire ce qu’on a fait (lire, manger, etc)

Le hic avec la dopamine aujourd’hui

À la base, les libérations les plus importantes sont engendrées par tout ce qui assure notre survie, comme la nourriture ou le sexe par exemple.

On peut voir ça comme une façon pour la nature de nous harnacher aux actions les plus bénéfiques pour nous, en créant d’une part une forte satisfaction sur le moment et d’autre part part cet hameçon comportemental pour qu’on y revienne.

Nous sommes littéralement dirigés et redirigés vers ces actions par un drive biologique puissant qu’on ne conscientise pas forcément.

Et le hic, c’est que ce mécanisme, élément décisif de notre survie pendant nos 300 000 ans de présence sur Terre et donc très (très) fortement ancré dans notre architecture, se retrouve comme piraté par les réseaux sociaux et les innovations hyper-stimulantes du monde moderne qui déclenchent chez nous d’énormes libérations de dopamine.

Des libérations incomparables avec les stimulations « naturelles ».

Et comme plus la libération de dopamine est importante, plus nos comportements sont influencés, on peut se retrouver aujourd’hui téléphone en main comme une abeille engluée dans un pot de miel.

Notre classement des sources de dopamine les plus fortes, qui joue donc un rôle déterminant dans l’organisation de nos comportements, se retrouve complètement parasité.

Conséquence directe : les activités lambda comme lire, méditer ou faire du yoga semblent de moins en moins intéressantes et sortent progressivement de notre champ de vision.

Nous allons commencer à tourner en boucle sur les gros déclencheurs comme les réseaux sociaux, YouTube ou encore Netflix, et nous abrutir avec une soif inétanchable de stimulation.

Pourquoi inétanchable ? Parce que le corps s’habitue à beaucoup de choses.

Si on boit de l’alcool régulièrement, il faut peut-être 3 ou 4 verres pour être saoul.

Mais si on arrête d’en consommer pendant quelques années, alors le moindre verre devient potentiellement un aller-simple pour la lune.

Et pour la dopamine, c’est la même chose.

fatigue-maison-organisation

Comment la dopamine est reliée au brouillard cérébral

Le cerveau, fraichement émoustillé par une dose généreuse de dopamine, va en redemander et nous reconduire vers une source sûre et toute aussi généreuse (comprenez ici qu’il n’ira pas chercher sa dose avec une peinture à l’huile ou un bouquin de philo).

S’il en reçoit une équivalente, il ne la savourera pas de la même manière. Elle lui paraitra plutôt fade. Le besoin ne sera pas comblé et l’envie sera donc toujours présente.

Le drive vers un nouveau shoot se fera plus fort, plus brutal, et la délectation après coup plus courte et moins délicate.

Cette relance de dopamine engendrera à son tour un nouvel appel, encore plus urgent, plus fort… et ainsi de suite.

Nos autres drives seront systématiquement écrasés par ces soifs très intenses de dopamine et donc notre concentration, notre réflexion de fond ou encore notre silence intérieur seront systématiquement interrompus et fragilisés.

Voilà comment notre clarté mentale ne devient petit à petit qu’un lointain souvenir, un petit point à l’horizon, et que notre prise de recul se fait quasi-impossible.

On se sent franchement abruti, chafouin, la journée passe à toute vitesse sans qu’on ne l’ait vraiment conscientisée et il faut attendre notre nuit de sommeil pour remettre les compteurs à zéro.

Comment respecter le principe de stimulation progressive et se protéger de la première source de brouillard cérébral

La solution à cette escalade incontrôlable, c’est donc le principe de stimulation progressive.

Concrètement ? On retarde au maximum l’arrivée des gros déclencheurs de dopamine dans notre journée.

Et le plus gros levier pour ça, c’est d’allumer notre téléphone ou du moins de le consulter le plus tard possible.

L’astuce, c’est de le mettre en mode avion jusqu’à la fin de sa routine du matin.

Par exemple à la maison, tous les matins, on se lève, on enchaine avec nos petits rituels respectifs (respiration, méditation, douche, écriture, lecture ou encore yoga) et hop, on débloque notre téléphone en attendant que le café coule.

Commencer la journée avec un peu de silence et de calme, s’occuper de soi et conscientiser la tranquillité, c’est le meilleur moyen de paramétrer une dynamique de dopamine hyper saine.

Quand on part d’un petit niveau, tout devient appréciable si on y fait bien attention, car presque tout à ce niveau-là nous apporte une sécrétion de dopamine notable (et donc agréable).

Vous voyez l’idée ? Tout est une question de perspective, et il nous est tout à fait possible de la créer intentionnellement autour du maintien de notre attention.

strala-yoga-concentration
Photo : Julian Mathieu

Le Strala Yoga, la meilleure solution pour combattre le brouillard cérébral(astuce 1)

Maintenant que notre socle est en place et bien consolidé par le principe de stimulation progressive, nous pouvons faire le tour des différentes pratiques qui, seules ou en synergie, sont capables de nous sortir du brouillard cérébral.

Vous pouvez les utiliser comme solutions ponctuelles quand vous sentez le brouillard arriver.

Ou vous pouvez les intégrer à votre routine et les placer le matin par exemple, pendant votre pause-déjeuner ou encore pendant vos temps calmes en fin de journée.

Et notre première solution marche du tonnerre dans les deux cas : ponctuellement et dans une routine.

On y a dédié un article complet dans lequel :

  1. On fait le tour du brouillard cérébral (ce que c’est, les causes, les effets sur le quotidien)
  2. On voit en quoi le Strala Yoga se fait la solution parfaite
  3. On évoque des témoignages et des retours d’expérience
  4. On regroupe des conseils pratiques pour intégrer le Strala Yoga dans sa routine quotidienne
  5. On vous propose des cours d’essai pour tester dès maintenant

En quelques mots, le Strala Yoga va nous amener à nous recentrer sur nos ressentis et ainsi :

  • Couper l’arrivée du brouhaha extérieur qui nous encombre l’esprit
  • Nous permettre de reprendre le contrôle de notre attention
  • Créer un calme reposant et évacuer le trop-plein abrutissant
  • Nous remettre en phase avec notre journée, notre environnement, les gens autour de nous

On récupère ces effets avec une simple pratique de 10 minutes et on peut les ancrer profondément avec une pratique régulière très facile d’accès.

On y récupère au passage une vraie détente et on délie les tensions durablement.

Tout est dit dans notre article, vous pouvez le suivre comme un guide du Strala Yoga pour dissiper le brouillard mental.

ecrire-charge-mentale-carnet

Décharger le cerveau, la clé contre le brouillard cérébral (astuce 2, 3 et 4)

Pour désembuer le cerveau, très souvent ce qui marche c’est de le décharger.

Beaucoup d’infos trainent dans notre tête comme des notes volantes et contraignent à terme notre cerveau, qu’on le veuille ou non, à un certain effort pour les gérer.

C’est une surcharge comme une autre : on traine avec nous plein de petits poids et à force, notre sac devient trop lourd et encombrant.

On devient ce type au supermarché avec un énorme sac de rando qui renverse tout dans les rayons.

Chargé comme une mule, on va fatiguer, peiner à manœuvrer, bousculer des passants, faire tomber des produits… exactement comme à terme, avec un cerveau bourré à craquer, on va devenir maladroit, oublier des choses, faire des erreurs, etc.

C’est l’autoroute de la surcharge mentale et d’une fatigue carabinée, et pour en sortir voici trois itinéraires à noter sur votre plan de route.

Faire des listes et dessiner des mindmaps

Ici l’idée, c’est de trier et ranger activement les infos.

On prend le temps de se poser, de faire le tri de tout ce qui traine là-haut, puis on regarde ce qui nécessite d’être conservé et ce qui au contraire peut-être oublié.

Détail très important : c’est en faisant ce tri à l’écrit et de manière active que le cerveau se décharge.

On n’est pas simplement en train de penser et de passer en revue (même activement) tout ce à quoi on pense. On incarne les idées et les infos sur le papier.

On leur donne une forme, comme dans Tetris, on regarde celles qu’on veut conserver, celles qu’on veut jeter, et ensuite on cherche comment bien empiler ce qu’on a gardé.

On va ranger par catégorie, par priorité, on va créer de l’espace pour les pensées négatives qui nous encombrent l’esprit, réécrire plus au propre les informations importantes, etc.

Gwen vous parlait il y a quelques mois de l’écriture et de sa pratique personnelle. Allez y jeter un œil pour vous inspirer.

apprendre-mediter

Méditer pour purger l’esprit.

Ici, c’est simple, on prend 10 minutes pour s’assoir au calme et envoyer notre attention sur notre respiration.

Si notre focus est harnaché à notre souffle, l’esprit se purge. Et si des pensées s’invitent dans votre séance, l’esprit se purge aussi. On est gagnant à tous les coups !

Pour cette pratique, vous pouvez télécharger notre bande son de 10 minutes avec un doux carillon qui vient, toutes les minutes, vous aider à vous recentrer sur votre souffle. Si, quand vous l’entendez, vous vous rendez compte que vous étiez partis sur autre chose, hop, vous vous recadrez.

Vous pouvez également vous essayer à la méditation du métro, parfaite pour cette idée de purger l’esprit des pensées superflues. Elle se fait à partir d’un petit script très simple et peut s’adapter à vos créneaux les plus courts.

Vous pouvez également télécharger notre méditation d’essai issue du programme « 7 jours pour méditer » et spécialement orientée sur l’ancrage.

Marcher 10 minutes

Quand on marche, vous vous en êtes certainement déjà rendus compte, notre esprit enchaine les pensées sans aucuns liens, comme s’il sautait de branche en branche.

On appelle ça le “mind wandering”. C’est un état très reposant pour le cerveau qui l’amène, entre autres, à se libérer de ses idées en suspens.

Rien de mieux pour aller droit vers la clarté mentale !

Un des meilleurs réflexes à adopter pour protéger son attention aujourd’hui, c’est de marcher sans utiliser son téléphone.

Ces temps “tampons” sont extrêmement importants pour notre focus, et donc à prioriser pour solutionner des épisodes de brouillard cérébral.

tri-surplace

Recharger le cerveau pour éviter le brouillard cérébral (astuces 5 et 6)

Le rangement : quand faire du tri à la maison nous permet de faire du tri dans notre tête

Quand on range, qu’on nettoie, qu’on ordonne, on range également son cerveau.

Il y a beaucoup à gagner avec une session de tri et de rangement :

  • Clarté mentale
  • Calme
  • Sérénité
  • Confiance

On explore la question en détails dans un article dédié aux bienfaits du tri sur notre mental.

Et si par hasard, vous avez justement du tri à faire, on a créé un guide pour vous guider pas à pas, et même pièce par pièce (on adore ranger et trier !).

Faire une diète de multi-tâche.

Le multi-tâche nous épuise.

Chaque changement d’une activité à une autre requiert énormément d’énergie.

Et c’est vicieux car ça n’en a pas l’air.

Ça parait très anodin de s’arrêter 2 minutes pour consulter son téléphone ou faire un saut sur YouTube.

Et pourtant, c’est avec de simples changements de tâches un peu trop nombreux qu’on peut terminer la journée complètement rincé… et n’avoir pourtant rien fait de concret jusqu’au bout.

Démarrer plein de petites choses et passer de l’une à l’autre, c’est courir sur place et s’épuiser à vitesse grand V.

Avec une diète de multi-tâche (qui demande, il faut le savoir, une vraie discipline) vous allez vous requinquer de façon assez surprenante, vous verrez.

Ce qu’il faut retenir des solutions au brouillard cérébral

  1. Il faut poser les bases avec une alimentation légère et la moins transformée possible, un sommeil suffisant et de l’exercice
  2. Il faut retarder l’utilisation de son téléphone le matin (1h si possible)
  3. Le Strala Yoga est naturellement hyper efficace pour solutionner le brouillard cérébral et intégrer une pratique (même courte) à sa semaine est un excellent plus
  4. En plein brouillard cérébral : déchargez votre tête (en faisant des listes et des mindmaps, en méditant ou en partant marcher sans votre téléphone pour laisser vos pensées vagabonder)
  5. Stoppez le multitâche
  6. Faites un peu de rangement pour déclencher du tri dans votre tête

Nous utilisons des cookies pour rendre votre expérience sur notre site encore plus agréable. En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos cookies. 🍪