Vous avez très probablement déjà entendu parler de l’alimentation intuitive et des bienfaits qu’on attache à cette connexion à soi, qu’on va affiner au point d’être en mesure d’entendre les besoins du corps.
Un sujet qu’on adore aborder et ce pour plusieurs raisons :
- Il est en mesure de radicalement changer la manière dont on mange et l’impact de notre alimentation
- Il peut également redonner de la douceur et du sens dans notre alimentation (c’est une armure anti-rigidité et anti-frustration)
- Il est souvent mal compris et/ou mal expliqué, si bien qu’on passe facilement à côté des aspects les plus fascinants et positifs
- On entend et on lit beaucoup de bêtises qui peuvent amener les mieux-intentionnés à se méprendre et à partir en contresens
- Il y a une nuance très importante et qui n’est jamais mentionnée, rendant 90% des démarches infructueuses voire problématiques
Et puis, le Strala Yoga a beaucoup de choses très intéressantes à nous dire sur le sujet.
Il se fait l’outil le plus efficace pour travailler l’alimentation intuitive.
Et c’est le rempart parfait face au piège qui nous attend sur la route, cette fameuse nuance dont personne ne parle et qui doit absolument attirer notre attention.
Car, si l’idée derrière cette notion d’intuition avec l’alimentation c’est de se rapprocher au maximum des besoins de notre corps qui, si on parvient à l’entendre, sait nous passer des informations précieuses : la voix qu’on entend quand on tend l’oreille n’est pas forcément la sienne…
On voit ça ensemble !
L’alimentation intuitive, ce n’est pas si simple
Oui, il est indéniable que le corps est en mesure de nous amener vers tel ou tel aliment parce qu’il viendrait combler le manque d’un nutriment spécifique.
On peut par exemple se diriger vers davantage de glucides parce que nos derniers repas en étaient très pauvres, et le corps nous en réclame « à juste titre » (celles et ceux qui se seront essayés à quelques jours de régime cétogène auront forcément remarqué ces appels du pied).
Mais, on peut aussi se diriger vers un paquet de Snickers, poussé par un appel intérieur convaincant…
Et si on ne cherche pas la nuance, lorsqu’on commence à réfléchir à l’alimentation intuitive on peut se dire « je sens que j’ai vraiment besoin de ce Twix » parce qu’on y pense en boucle et qu’on le trouve de plus en plus désirable, poussé par une main dans le dos.
La même main dans le dos qui nous amène vers :
- des noix ou des graines quand notre corps connait subitement un besoin en acides gras essentiels, en zinc ou en magnésium
- des agrumes quand notre corps manque de vitamine C
- des aliments naturellement salés ou du sel sur nos plats quand on connait une carence en sodium
Donc clairement, il doit y avoir une subtilité.
Si le corps nous pousse vers des aliments parfois très spécifiques pour des micro-nutriments bien précis, que trouve-t-il dans un Snickers ? Que trouve-t-il dans des chips ?
Le corps aurait besoin de produits toxiques, de graisses trans et de perturbateurs endocriniens ?
Il n’y a rien dans ces produits transformés qu’il ne puisse trouver ailleurs en bien meilleure quantité (car n’oublions pas que ces aliments sont extrêmement pauvres en micronutriments – ce sont de vraies coquilles vides).
Donc, comment résoudre ce paradoxe ???
On peut être leurré par les messages du corps
Ou tout du moins, d’autres choses que ses besoins nutritionnels fondamentaux peuvent prendre la voix du corps.
C’est pour ça que la même voix qui pourrait nous demander des carottes ou des patates douces si notre corps connaissait un manque de bêta-carotène peut aussi nous demander de finir un paquet de chips à peine entamé.
Par exemple, un manque de sommeil peut facilement perturber la dynamique de notre glycémie (notre taux de glucose sanguin) et peut ensuite, par effet de levier, nous pousser vers des glucides.
Cette recherche de glucides ne viendra pas combler un manque nutritionnel, mais se fera la conséquence d’une perturbation « extérieure » ou « étrangère » aux besoins nutritionnels du corps.
Il en va de même avec le stress, l’anxiété ou encore la frustration, qui peuvent amener le cerveau à se mettre en quête de dopamine « pour se réconforter », qu’il ira trouver du côté des aliments les plus gras et sucrés possibles.
En fait, ce qu’il faut comprendre, c’est que les demandes de notre corps dans sa quête de santé et de développement, peuvent être mélangées à celles d’éléments perturbateurs.
Aussi, la question à se poser, c’est : « est-ce que c’est mon corps qui veut ça, ou est-ce que c’est mon stress qui parle ? ».
Qui est en train de s’exprimer ?
Il faudra d’autant plus se questionner si la demande est dirigée vers des aliments connus pour leurs effets néfastes que pour leur qualité nutritionnelle.
Le corps nous parle, encore faut-il l’entendre
Une autre barrière à l’alimentation intuitive après ce piège tendu par le stress, la fatigue ou encore l’anxiété, c’est la perception des messages du corps.
Ce n’est pas quelque chose de naturel.
Ou tout du moins : ce n’est plus quelque chose de naturel.
S’il y a bien une observation évidente à faire lorsqu’on se compare au reste du monde animal, c’est que nous sommes les seuls à avoir perdu notre instinct et notre connexion au corps et à la Nature.
On pourra bien parler de notre mécanique du stress qui nous rappelle facilement à quel point, structurellement, on est encore davantage adaptés à la vie de nos ancêtres qu’à la nôtre, « Hommes modernes » (quand on déclenche toujours la même réponse au stress que lorsqu’on tombait sur un ours alors qu’on a simplement du retard pour notre réunion de travail).
Mais concrètement, on est loin de ces animaux qui se mettent en quête d’une flaque d’eau argileuse parce qu’ils viennent de manger quelque chose de toxique ou qu’ils cherchent à faire le plein de minéraux.
L’Homme moderne se caractérise naturellement par une certaine déconnexion avec la Nature et sa propre nature, et dans ce que nous y avons perdu se trouve sans conteste notre intuition avec l’alimentation.
Sans compter que nous vivons une ère inédite dans l’histoire de l’espèce, avec l’abondance de nourriture et notamment de nourriture sucrée et grasse (ce que nous avons toujours cherché activement pour faire des réserves, et qui a donc beaucoup de valeur pour notre cerveau encore branché sur le mode « survie »).
Et on voit bien que cette abondance nous a coupé de quelque chose.
Presque plus personne dans le monde occidental ne mange parce qu’il a faim ou s’arrête par satiété. Nous mangeons généralement par habitude, « parce qu’il est l’heure », par pulsion, mais rarement par réelle faim.
Et aujourd’hui, entendre les signaux du corps avec suffisamment de finesse pour en distinguer les nuances et percevoir, par exemple, une envie de carotte par besoin de bêta-carotène, c’est plutôt rare.
Pourquoi le Strala Yoga est si efficace avec l’alimentation intuitive
En Strala Yoga, on dit qu’on pratique à la sensation.
Ce que ça veut dire ?
On va se servir de nos sensations pour adapter la moindre posture et le moindre mouvement.
Deux des points fondamentaux de ce type de yoga, c’est 1) que tous les corps sont différents et 2) qu’il est primordial de se sentir bien.
Et ça, si on cherche tous à faire la même posture, forcément, ça coince.
- Si on n’est pas tous pareils, comment peut-on faire la même posture ?
- Et comment se sentir bien si la posture n’est pas compatible avec notre corps et qu’on doit forcer contre ses propres particularités anatomiques pour y entrer ?
En Strala Yoga, on choisit donc d’éteindre le pilote automatique, et de piloter en mode manuel.
On part du corps et on va vers la posture, pas l’inverse.
Il va donc falloir se relier à ses sensations, pour savoir si, en s’installant dans la posture, on est ok ou pas (souvenez-vous, la règle d’or c’est de se sentir bien).
On va donc passer 100% de notre temps dans notre corps, à ressentir, à tendre l’oreille et écouter attentivement.
On va se concentrer sur nos ressentis, qu’on va utiliser comme matière première pour notre mouvement sur le tapis.
Et forcément au bout d’un moment, comme pour tout ce qu’on fait de manière répétée, on va s’améliorer.
On va développer nos compétences, comme on développerait notre dextérité en se mettant à jongler très régulièrement.
Concrètement, en ancrant cette pratique dans notre semaine, on va devenir meilleur à s’écouter et à réagir en fonction de ce qu’on écoute.
On va devenir meilleur en intuition.
Et ce pour tout !
On va améliorer son écoute sur le tapis, mais ça ne va pas s’arrêter là, on va emmener ces progrès après notre séance, et les transposer partout.
Notamment du côté de notre alimentation !
Le Strala Yoga fait taire les détracteurs de l’intuition
Vous savez, toutes ces choses qui prennent la voix de notre corps et qui nous font croire qu’il a besoin d’une boite de Kinder : fatigue, stress, brouillard mental, anxiété…
Et bien le Strala Yoga va activement travailler à les gérer en nous apportant de l’énergie, du confort, un meilleur sommeil ou encore une vraie relaxation (dans notre guide, on voit que ce n’est pas forcément le cas de tous les types de yoga).
On vous a préparé plein d’articles sur le blog pour explorer plus en détails de ce côté-là :
- Pourquoi le Strala Yoga marche aussi bien pour dissiper le brouillard mental
- Comment le Strala Yoga détruit les obstacles au sommeil réparateur
- Pourquoi le Strala Yoga est plus efficace pour réduire le stress et l’anxiété
- Pic d’anxiété, comment utiliser le Strala Yoga pour l’adoucir
Comment développer son intuition avec l’alimentation, par quoi commencer
Vous êtes convaincus ? Il ne reste qu’à voir comment concrètement utiliser le Strala Yoga pour développer votre alimentation intuitive.
Si vous n’avez jamais pratiqué le Strala Yoga
Lancez-vous, essayez, et donnez-vous le temps de débloquer ce mode de fonctionnement car, comme on l’a vu, on n’est plus habitué à s’écouter et à agir en fonction de nos ressentis.
D’ailleurs, on a malheureusement tendance à faire l’inverse : à étouffer nos ressentis et à faire en fonction de ce qu’on attend de nous, d’un objectif fixé, de “la norme”, etc.
Ici, votre prochaine étape pourrait très bien se trouver du côté de nos cours d’essai.
Vous pouvez les lancer dès maintenant en quelques clics et sans vous inscrire.
Et dans la foulée, si ça vous plait, on ne peut que vous recommander de nous rejoindre sur le studio en ligne et de venir pratiquer avec plus de vidéos ET en live, avec nos élèves, pour glaner plein d’astuces et participer à de chouettes échanges avec des personnes formidables, enjouées et motivantes (oui, on adore nos élèves, haha !).
Si vous avez déjà pratiqué le Strala
Lancez-vous dans une pratique régulière 😉
Ancrez le Strala dans votre semaine et laissez infuser pour récupérer un maximum d’intuition.
Vous avez notre guide pour ancrer sa pratique pour vous aider.
Et pour tout le monde
À mesure que vous pratiquez, posez votre attention sur l’évolution de votre intuition.
Amenez-y de la curiosité, étudiez son arrivée et son développement comme un scientifique. Analysez, observez, notez…
Et n’hésitez pas à intégrer cette observation à votre pratique de journaling si vous en avez une, ou à en commencer une pour l’occasion (vous pouvez vous aider de nos guides pour démarrer l’écriture en téléchargement gratuit) et de régulièrement vous poser la question “est-ce que je me sens davantage connecté à mon intuition ? En quoi je peux dire qu’elle évolue ou qu’elle stagne ?”.