L’état de flow, c’est le Graal des amoureux du bien-être.
Une sensation de satisfaction unique et savoureuse, un moment intense coupé du reste du monde, hors du temps, et dans lequel rien ne nous résiste.
On parle presque d’un état de grâce au regard de nos performances lorsqu’on est en état de flow – tout se fait facilement, on donne le meilleur de soi-même sans batailler, naturellement, presque sans effort.
Et aujourd’hui, on va voir ensemble pourquoi le Strala Yoga, tout particulièrement, nous plonge autant en état de flow.
Les pratiquants rapportent tous spontanément d’intenses expériences de flow et nous allons voir que ce n’est pas un hasard.
Le flow, c’est quoi ?
Le flow, c’est cet état hyper agréable dans lequel on se trouve quand on est complètement absorbé par ce qu’on fait.
Tout se fait naturellement, sans accroc, sans effort.
La notion du temps se trouble jusqu’à disparaitre.
Notre efficacité est à son maximum et pourtant, tout est si fluide qu’on n’en a pas réellement conscience.
On peut se retrouver en état de flow avec un bouquin ultra-passionnant, plongé dans une discussion, en jouant d’un instrument, en dessinant, en faisant du sport, en performant si on fait du théâtre, de la danse, etc.
Caractéristiques et signes distinctifs de l’état de flow
Il y a des signes qui ne trompent pas avec l’état de flow et qui en font une expérience vraiment singulière.
- Sensation de satisfaction particulièrement forte : notre expérience est gratifiante et pleinement agréable
- Concentration absolue : une immersion totale dans l’activité, avec une attention 100% focalisée sur la tâche à accomplir
- Absence de distractions : on est comme coupé du monde, les distractions extérieures semblent être en sourdine
- Sensation de contrôle : notre performance particulièrement optimale s’accompagne d’une sensation de maîtrise de la situation, avec une confiance accrue dans nos propres capacités (on se sent bon à ce qu’on fait)
- Perte de la notion du temps : le temps semble disparaître, on se retrouve généralement incapable d’estimer le temps écoulé ou l’heure qu’il est
- Grande confiance et spontanéité : on ne se pose pas de questions, on enchaîne, notre prise de décision est quasi-instinctive tellement elle est simple et fluide
- Disparition de l’auto-critique : on agit de manière beaucoup plus spontanée (très marquant pour celles et ceux qui doutent généralement beaucoup d’eux-mêmes)
- Perte de la conscience de soi : le “moi” disparait (moins facile à verbaliser) tant on est pleinement absorbé par ce qu’on fait – on ne fait qu’un avec ce qu’on est en train de faire
L’état de flow sur le plan technique : comment le flow se déclenche
Pour répondre à cette question, penchons-nous sur la naissance du concept de flow.
Dans les années 1970, Mihaly Csikszentmihalyi (le père de la notion de flow) et son équipe ont donné une sorte de bipeur à des milliers de personnes et leur ont demandé, quand il sonnait (8 fois par jour, à intervalles irréguliers), de remplir un petit questionnaire.
Il était notamment demandé :
- D’évaluer « le bonheur ressenti » (si on se sentait particulièrement heureux sur le moment)
- De décrire succinctement ce qu’on était en train de faire au moment du bip
- De décrire succinctement ce à quoi on était en train de penser
Après des jours et des jours de collecte (imaginez la quantité de données amassées), Mihaly et son équipe ont pu dégager une très nette tendance : quand ce à quoi on pense est très proche de ce qu’on fait, on est plus heureux.
En d’autres termes, quand on est focalisé sur ce qu’on fait sur le moment, on est plus heureux.
Et ce, qu’importe la tâche.
Que ce soit assembler des pièces de voitures à la chaîne en se donnant pour défi de battre son record personnel sur 30 minutes ou opérer un patient fracturé, le résultat est le même : si on aligne ce à quoi on pense et ce qu’on fait, on est plus heureux.
Donc pour répondre à notre question initiale “comment le flow se déclenche ?”, notre premier élément de réponse est simple : il faut qu’on soit tout à ce qu’on fait.
Le multi-tâche, de plus en plus présent dans notre vie moderne, apparait donc comme l’anti-flow par excellence.
C’est le chemin dans la direction opposée.
Ensuite, dans son excellent ouvrage “Flow” (« Vivre » en français), Mihaly Csikszentmihalyi met en lumière d’autres conditions :
- Objectif clair : la tâche à accomplir doit avoir des objectifs définis, offrant une orientation claire à nos actions et un sens à l’activité
- Équilibre défi-compétence : la difficulté de la tâche doit être équilibrée avec nos compétences – il faut un challenge atteignable (pas trop dur) mais tout de même stimulant (pas trop simple)
- Retour immédiat quant à notre performance : notre activité doit nous permettre de clairement jauger le résultat de nos actions – si on n’a aucune idée de l’impact de ce qu’on fait, l’état de flow est fortement compromis
Il existe d’autres conditions à celles-ci, moins parlantes et moins impactantes, qu’on vous propose de découvrir en vous lançant dans la lecture du livre de Mihaly.
Que se passe-t-il quand on est en état de flow ?
Concrètement, le cerveau va entrer dans un mode de fonctionnement bien spécifique.
Il va, en quelque sorte, réorganiser l’activité de ses différentes régions.
Et dans ce “remaniement”, le changement le plus impactant va avoir lieu au niveau du cortex préfrontal.
Cette partie du cerveau, située au niveau du front, est un peu comme la cabine du capitaine ou le cockpit de l’avion.
C’est ici que siègent notre rationalité, notre logique, notre planification dans le temps ou encore le sens du “moi”.
À la vue de cette liste de fonctions, on pourrait se dire que cette partie du cerveau va être en ébullition pendant l’état de flow. Que c’est ce qui va nous permettre d’être aussi efficace…
Mais c’est en fait tout le contraire !
En état de flow, on observe ce qu’on appelle une hypofrontalité transitoire.
En d’autres termes, le cortex préfrontal va être comme mis en sourdine et ainsi :
- Nous faire perdre la notion du temps : on peut se faire absorber très facilement et ne pas voir le temps passer du tout
- Gommer le passé et le futur : puisque qu’il n’y a plus de planification dans le temps, on se retrouve donc entièrement focalisé sur le moment présent
- Réduire notre stress : en réduisant les craintes du futur et les ruminations du passé (puisque ces notions de temps disparaissent)
- Faire taire notre auto-critique et libérer notre créativité : en effaçant la notion du “moi” (”self”), l’état de flow va retirer l’autocritique de l’équation, booster notre créativité (puisqu’on on se retrouve moins limité et saboté) et créer cette impression de ne faire qu’un avec ce qu’on fait sur le moment
Tout ça s’accompagne de la libération d’un cocktail chimique propre à l’état de flow et particulièrement riche en :
- Dopamine : la molécule du bien-être, associée à la récompense, à la motivation et au plaisir, favorisant une expérience gratifiante en état de flow
- Anandamide : la molécule de l’extase, dotée de propriétés anti-anxiété, contribuant à un état de bien-être et de bonheur pendant le flow
- Noradrénaline : active le corps et alerte nos sens, créant un état d’attention et d’énergie optimal pendant l’expérience de flow
- Sérotonine : stabilisateur de l’humeur, favorise un équilibre émotionnel positif, renforçant la satisfaction et la stabilité émotionnelle en état de flow
- Endorphines : génère la douce euphorie derrière l’état de flow
On récupère donc à la clé les signes distinctifs de l’état de flow que nous avons vus plus haut, et on comprend pourquoi avec cette passionnante notion de psychologie positive, on tient quelque chose de très précieux pour notre bien-être.
Importance de l’état de flow pour le bien-être et la productivité
On adore le mentionner : l’état de flow a été découvert en essayant de répondre à la question ”quand sommes nous le plus heureux ?”.
Une anecdote capable à elle-seule de montrer l’importance de l’état de flow pour notre bien-être et qui nous donne envie d’en savoir plus.
S’engager très souvent dans des activités qui ont du sens
En état de flow, on l’a vu, il y a cette notion de sens : ce qu’on fait a du sens ou fait sens.
Et ça, c’est un élément très important de notre bien-être. Tellement important que le psychiatre Viktor Frankl en a fait le cœur de sa thérapie, qu’il a nommée “logothérapie”.
Malheureusement, la notion de sens est mise à mal aujourd’hui, en témoigne l’épisode particulièrement marquant de démissions qui s’est enclenché au début des années 2020, à un moment où le niveau d’incertitude de la vie en général était pourtant en hausse.
Et être engagé dans une activité qui nous rattache à la notion de sens, même s’il ne s’agit pas d’un sens extrêmement profond (on l’a dit, on peut faire l’expérience de l’état de flow simplement en lisant un bon bouquin), c’est un plus pour notre bien-être.
Ce sont au contraire ces petites choses, répétées dans notre semaine, qui consolident le sens de notre vie, de notre trajectoire et de nos choix de vie.
Vivre régulièrement des états de grande satisfaction
Tenter de trouver l’état de flow volontairement (en étant tout à ce qu’on fait quand on fait quelque chose), c’est vivre des semaines beaucoup plus épanouissantes.
C’est baigner dans un cocktail neurochimique exceptionnel dans lequel, on le rappelle, on retrouve les ingrédients du sentiment de bien-être, de la motivation, de l’euphorie, de l’exaltation et de l’extase, de la pleine énergie et de la stabilité émotionnelle.
Le flow, répété dans notre semaine, participe à l’augmentation de notre niveau de base de dopamine, et donc :
- Améliore et fixe notre bonne humeur
- Augmente notre motivation
- Renforce notre concentration
- Réduit la fatigue mentale
Cette augmentation de dopamine n’est pas “phasique” (brute et éphémère) mais “tonique”. On ne parle pas d’un pic suivi d’une chute brutale (comme avec une drogue par exemple), mais d’une hausse du niveau de base. L’effet est donc bénéfique et durable.
Développer sa créativité
La créativité appelle la créativité et s’engager dans des activités créatives a d’excellents bienfaits à nous apporter quant à la réduction du stress par exemple.
C’est aussi un plus non-négligeable pour :
- Renforcer la confiance en soi : chaque acte créatif accompli est une pièce de plus dans la machine de la confiance en ses propres capacités
- Améliorer la capacité de résolution de problèmes : une créativité développée, on le sait, c’est aussi un renforcement de notre capacité à aborder les problèmes et à trouver des solutions innovantes et efficaces (essentiel pour slalomer entre les aléas de la vie quotidienne et garder le cap).
- Multiplier les joies et la satisfaction personnelle : le simple acte de créer, que ce soit de la musique, de la peinture ou une conversation dans une autre langue, peut apporter une joie profonde et durable
- Réduction de l’anxiété : on a parlé du stress ; s’immerger dans des activités créatives peut créer “une pause mentale”, ralentir le flot des pensées et créer un calme ressourçant, réduisant ainsi notre niveau d’anxiété.
Renforcer la capacité d’attention
Un temps passé en état de flow, c’est comme une session à la salle de sport pour notre attention.
On la renforce, on devient meilleur et on arrive davantage à :
- Initier un état de concentration : on démarre plus facilement le cadrage de notre attention
- Maintenir l’attention : on verrouille notre focus
- Se prémunir des distractions : on renforce notre capacité à écarter les stimuli extérieurs à même de nous déconcentrer
Et on le sait, aujourd’hui, notre attention est devenu LE nouveau levier du bien-être.
Parce qu’elle est gravement menacée par notre hyper-connexion et les nouvelles technologies, parce qu’elle est la cible d’un marketing ultra-agressif et devenu hors de contrôle, et parce que tout ce qui recharge notre capacité d’attention (notre fuel pour faire le plein) est en train de fondre comme neige au soleil.
Les activités demandant une attention prolongée (comme la lecture) et les temps morts (balades, temps calmes) se fossilisent tout doucement au grand dam de notre capacité d’attention.
Fonctionner moins souvent en multitâche et se protéger du brouillard mental
Réduire le multitâche, outre les bienfaits sur l’attention dont on a déjà parlé, va nous tenir à l’écart du brouillard mental.
Ce phénomène, qui touche de plus en plus de monde, est à l’origine d’une grande fatigue mentale, d’un sentiment de frustration et de démotivation, d’une déconnexion avec notre journée très désagréable, et nuit d’une manière générale à notre bien-être.
Fonctionner moins souvent en multitâche, c’est créer un sas de protection avec ce nouveau désagrément de la vie moderne et préserver davantage notre bien-être.
Faire plus, parce qu’on fait mieux
On accomplit bien plus quand on cherche à privilégier l’état de flow car, certes on ferme la porte à un mode multi-tâche, mais on va tellement plus loin, on fait tellement mieux en état de flow, qu’au final il n’y a pas de comparaison possible.
On emmène tout ce qu’on fait nettement plus loin.
Et, comme on se protège du stress, de l’anxiété et du brouillard mental :
- On est plus efficace : tout ce qu’on fait est beaucoup plus abouti
- On gagne du temps : ces sessions en état de flow sont du temps en moins à passer pour s’occuper de soi et de son état de stress général
On récapitule : pourquoi le flow est-il important pour le bien-être et la productivité ?
Faire en sorte d’être régulièrement en état de flow nous permet de :
- S’engager très souvent dans des activités qui ont du sens
- Vivre régulièrement des états de grande satisfaction
- Développer la créativité
- Renforcer la capacité d’attention
- Fonctionner moins souvent en multi-tâche (qui fatigue)
- Se protéger du brouillard mental
- Faire plus, parce qu’on fait mieux (amélioration de la productivité)
Le Strala Yoga et ses principes fondamentaux
Originaire des États-Unis, le Strala Yoga est considéré depuis son apparition à la fin des années 2000 comme le rebelle du yoga.
Et c’est précisément pour ses différences et ses prises de position très franches qu’il va briller aux yeux des adeptes du mouvement, jusqu’à atteindre les quatre coins du monde.
On trouve aujourd’hui des professeurs de Strala Yoga sur tous les continents et ce, pour le plus grand plaisir de pratiquants de plus en plus nombreux.
Mêlant le Tai Chi et le Yoga, le Strala Yoga est une pratique avant tout basée sur le mouvement, que son métissage va rendre doux et très fluide.
On dit qu’on bouge Tai Chi et qu’on parle Yoga.
Et de ce mariage va naitre de nombreux bienfaits, renforcés par quelques grands principes :
- Priorité à l’aisance : on cherche à se sentir bien tout au long de la pratique. On ne force pas, on ne se confronte pas à des étirements trop intenses, on priorise l’aisance.
- Chaque corps est différent : c’est à la posture de s’adapter au corps et non au corps de s’adapter à la posture. En Strala, on part du principe que tout le monde est différent, et puisqu’on est invité à se sentir bien, on sera obligé d’adapter les postures pour trouver sa version idéale.
- Une écoute attentive du corps : pour se sentir bien à chaque instant, et puisqu’il faut adapter les postures à ses propres ressentis… il faut d’abord ressentir. On va affiner notre connexion au corps en tendant l’oreille et en utilisant nos sensations comme matière première pour créer notre mouvement sur le tapis.
- Un mouvement guidé par le souffle : puisque respirer c’est créer un mouvement (on aura tendance à créer de l’espace / s’ouvrir en inspirant, et à relâcher / se refermer en expirant), on va utiliser cette dynamique comme moteur de notre mouvement sur le tapis et synchroniser nos déplacements avec notre respiration. C’est le souffle qui génère le mouvement.
Pour approfondir les grands principes du Strala Yoga et ses bienfaits, vous pouvez vous reporter à notre guide complet.
Les éléments du Strala Yoga propices à l’état de flow
On l’a vu, pour favoriser l’état de flow il faut aligner ce à quoi on pense avec ce que l’on fait.
Le multitâche, c’est l’anti-état de flow.
Et puis il faut du challenge.
Un peu, mais pas trop.
Si ce qu’on essaie de faire est trop difficile, on décroche, et si c’est trop facile, on se lasse et notre état de flow retombe comme un soufflé.
On peut le voir ainsi : il faut être stimulé et avoir besoin d’utiliser nos compétences.
Il faut que ça nous demande de nous impliquer. Imaginez que, pour remplir cette condition, il faut qu’on se retrouve à sortir la langue sur le côté, vous savez, comme quand on se concentre à fond pour viser quelque chose par exemple.
Et c’est pour ça que les sportifs sont des habitués de l’état de flow, comme les musiciens, les acteurs, les danseurs, etc. Ils savent ce qu’ils ont à faire, ils savent comment faire, ils ont les compétences, mais ça ne va pas se faire tout seul, il va falloir qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Et tout ça, c’est exactement ce qu’on fait quand on pratique le Strala Yoga !
C’est pour ça que c’est une autoroute vers l’état de flow.
Comment le Strala Yoga remplit la première condition au flow
Quand on pratique le Strala Yoga, on l’a dit, on adapte tout ce qu’on fait à :
- Nous
- Notre propre corps
- L’état dans lequel on se trouve
Et pour ça, il faut d’abord savoir comment on se sent.
On va devoir se connecter à ses ressentis à mesure qu’on bouge.
Il va falloir qu’on amène un peu de mouvement et qu’on observe si se pencher un tout petit peu dans telle direction, c’est plus confortable ou si ça tire un peu trop…
Si pencher dans la direction opposée déclenche quelque chose d’agréable ou de trop intense…
Et donc : on aligne à la perfection ce à quoi on pense et ce qu’on fait.
On ne cherche pas à cocher une liste d’alignements théoriques et qui s’applique à tout le monde, ce qu’on aura donc plutôt tendance à faire de façon automatique en étant donc largement capable de penser à autre chose (comme sa liste de courses ou ce qu’il nous reste à faire au travail avant le week-end).
On est dans notre corps, et il est ici et maintenant.
Il nous parle en remontant des informations (par là ça tire légèrement de façon agréable, par là ça coince, par là ça me lance dans le poignet, etc.), et il nous raconte chaque jour des choses différentes.
- On n’aura pas les mêmes sensations le lendemain d’un week-end sportif qu’après 3 jours sans aucune activité physique
- On n’aura pas les mêmes sensations le matin au réveil qu’en fin de journée
Donc, on retrouve dans l’essence même du Strala Yoga, à savoir le fait de se défaire complètement des alignements standardisés pour tout adapter à son propre corps, la pièce maîtresse de l’état de flow : cet alignement entre ce qu’on fait et ce à quoi on pense.
Comment le Strala Yoga remplit la deuxième condition au flow
Parmi les grands principes du Strala Yoga, on retrouve :
- La recherche de l’aisance
- La recherche de la simplicité
La recherche de l’aisance, on l’a vu, passe par chercher à se sentir bien et ne pas forcer.
On utilise le mot ease en anglais et, malheureusement, on n’a pas vraiment de traduction adaptée en français.
Comme un nom, « ease » désigne le juste d’effort, la tranquillité, le repos, le confort.
Comme un verbe, « ease » désigne l’action d’alléger (quelque chose d’inconfortable, de douloureux ou d’intense), ou encore l’action de bouger en douceur, progressivement, tranquillement.
La recherche de la simplicité : chercher comment, par exemple, simplifier la transition d’une posture à une autre. “Comment faire pour contourner les efforts inutiles ?”
Et ça, c’est clairement du problem solving et c’est mettre à contribution notre créativité et nos compétences.
C’est un peu comme le bouldering problem, quand on fait de l’escalade et qu’on se heurte à la difficulté de bien choisir son chemin (sa série de prises).
Parfois, on passe un peu de temps à réfléchir pour trouver où mettre tel pied, comment atteindre telle prise avec la main, etc.
Et ici, on a le easing problem. On se demande “comment je peux faire pour simplifier ma transition ?”.
À des années lumières d’un enchaînement de postures avec à chaque fois les mêmes « réglages » (les alignements), on se retrouve avec une pratique unique à chaque fois qu’on s’y adonne, dans laquelle on est stimulé de toutes parts pour se rapprocher au mieux de l’état de flow.
Cette réflexion et la réponse en mouvement qui s’en suit, qu’on va synchroniser avec notre souffle, c’est la certitude d’être soumis au challenge idéal pour entrer en état de flow.
On a besoin de nos compétences pour gérer un défi à notre portée mais qui, malgré tout, ne va pas se relever tout seul : on est absorbé comme un sportif ou un musicien peut l’être.
En quoi le Strala Yoga se distingue-t-il dans la promotion de l’état de flow par rapport à d’autres formes de yoga?
On le dit souvent, on peut tout faire de manière automatique, en pensant à sa liste de courses, à ce qu’il nous reste à faire demain au travail, à une discussion, etc.
Même enchainer quelques postures de yoga sur un tapis – et surtout, quand ces postures sont réalisées selon une même série d’ajustements qui ne change jamais.
Donc tout d’abord, comme on l’a vu, en s’émancipant du système des alignements le Strala Yoga supprime le mode “pilote auto” dans lequel on peut facilement basculer lorsque notre pratique consiste en une succession de postures immuables qu’on répètesans même y prêter attention.
Le mode “pilote-auto”, c’est la certitude qu’à un moment notre esprit va se détacher de ce qu’on est en train de faire.
On va séparer ce à quoi on pense de ce qu’on fait et donc, on va perdre la condition première à l’état de flow.
Et en fait, quand on prend un pas de recul, tous les principes fondamentaux du Strala Yoga vont répondre à cette question et montrer comment il se distingue des autres formes de yoga dans le déclenchement de l’état de flow.
En cherchant à tisser son mouvement avec un fil de sensations (le principe fondamental du Strala Yoga), on harnache “ce à quoi on pense” à “ce qu’on est en train de faire”, on s’assure de cocher la case de cette condition première à l’état de flow.
De même avec le principe d’aisance et le fait de ne jamais forcer qui nous amènent à constamment être relié à nos sensations.
Le fait de chercher à initier chaque mouvement sur le tapis avec une inspiration ou une expiration crée un besoin de synchronisation et donc, un ancrage encore plus puissant de ce à quoi on pense dans les sables de ce qu’on est en train de faire.
Expérience personnelle en état de flow avec le Strala Yoga
On le répète souvent : le Strala Yoga est sans aucun doute derrière notre capacité d’attention et notre ancrage dans la journée.
A la base, on se laisse tous les deux très facilement happer, détourner, distraire et clairement, la présence du Strala Yoga dans notre semaine est une ancre salvatrice.
Avec la répétition, l’état de flow se déclenche de plus en plus facilement et rapidement, si bien qu’un simple échauffement en posture du chat nous y plonge déjà.
Et c’est quelque chose qu’on retrouve beaucoup dans le parcours de nos élèves.
Comme si c’était une étape de l’apprentissage du Strala Yoga.
Une sorte de déclic.
Vous n’avez qu’à lire les commentaires aux cours en vidéo de la plateforme, beaucoup mentionnent un retour au calme salutaire après des journées de brouhaha grâce à un flow doux et apaisant.
Au-delà de la satisfaction dont on a parlé, du côté très agréable d’un moment passé en état de flow, il y a cette sensation de recharge.
Comme si on arrêtait de disperser son énergie et qu’on se regroupait.
On se recentre ! Et c’est aujourd’hui une ressource fantastique dans notre vie quotidienne effrénée.
Vous pouvez retrouver l’impact du flow dans les avis de nos élèves sur notre page dédiée aux retours d’expérience.
Conseils pour favoriser l’état de flow
Pour maximiser nos chances d’entrer en état de flow et maximiser ses effets, il est important de :
- S’immerger pleinement dans notre mouvement
- Porter attention à ce qui se passe dans le moment présent
- Apprendre à apprécier l’expérience ici et maintenant
Conseils pour favoriser l’état de flow en général, dans la journée
Éviter le multitâche, se plonger pleinement dans ce qu’on fait, c’est l’aspect technique.
En pratique, ce qu’il faut, c’est s’engager avec soi-même.
Il faut passer un contrat avec soi et s’engager à aller chercher l’état de flow.
Quand on joue avec son chien, on prend 5 minutes pour “jouer avec le chien”. On s’amuse, on y dédie 100% de notre attention et on cherche à vivre pleinement l’expérience.
On peut très facilement tout faire en ayant un bout de notre esprit ailleurs (dans ce qu’on va faire après, la télé qui tourne en fond, une conversation qu’on tient en même temps, etc.)
Il faut vraiment imaginer chaque activité de notre journée comme un tableau.
On peut passer devant et en un coup d’œil se dire “ok, c’est une barque dans un port avec un beau lever de soleil”.
On aura effectivement regardé le tableau, rien à dire.
Mais on peut aussi s’arrêter, balader son regard un peu partout, sentir des choses à certains endroits de la toile et voir qu’il y a une autre barque un peu effacée juste à côté, puis encore une autre, encore plus effacée, puis de grands bateaux en fond avec des mâts gigantesques.
On peut voir le reflet de la barque au centre et de la personne qui est dessus, coupée par l’ondulation de la surface de l’eau ; et se faisant, observer le reflet du soleil, qui était là dès le début mais qu’on a perçu qu’après avoir vraiment posé son regard.
Là on s’immerge dans l’expérience. On prend le temps, on coupe tout autour de nous pour se donner pleinement à ce qu’on fait. Et on perçoit mille fois plus.
Pour favoriser l’état de flow dans la journée, il faut pour chacune de nos activités essayer d’être tellement présent qu’on perçoit les petits détails impossibles à distinguer avec un simple passage.
Conseils pour optimiser son expérience en état de flow avec le Strala Yoga
En Strala Yoga, en début de séance, on prend toujours quelques minutes pour se poser (en tailleur ou en posture de l’enfant) et rassembler son attention autour de soi, du tapis, de l’espace qui nous entoure.
On s’aide de la respiration qui, comme le corps, n’existe que dans l’ici et maintenant et peut donc nous aider à nous harnacher au moment présent.
Et on se lance dans une petite balade partout dans le corps. On va chercher les sensations, on essaie de savoir comment on se sent.
On part dans le front, on regarde s’il est crispé ou tendu, ou au contraire parfaitement lisse.
On continue avec les mâchoires, les épaules, les trapèzes, les omoplates… On va jusque dans les doigts, les orteils, on essaie de rendre notre assise suffisamment tonique pour avoir une colonne d’air droite mais pas rigide.
Et ensuite, on se met en quête d’un mouvement doux, fluide, simple, naturel, harmonieux.
On se laisse guider par le prof ou par notre intuition si on pratique en solo.
Quels sont les points essentiels à retenir sur la capacité du Strala Yoga à nous plonger en état de flow ?
Le Strala Yoga est par définition un déclencheur particulièrement efficace de l’état de flow.
Toutes les cases indispensables se cochent toutes seules.
Pas besoin d’y penser : le flow est une conséquence naturelle de la pratique.
Et c’est accessible dès les premières séances ! Nul besoin de faire naitre une routine de pratique assidue et de la laisser germer des semaines, vous pouvez dès maintenant, en quittant cet article, vous installer sur votre tapis et filer vers un état de flow doux et savoureux.
Et pour vous aider, on a mis à votre disposition des cours d’essai, disponibles en un clic, à faire et refaire autant que vous le souhaitez.
Ressources complémentaires
Pour explorer la notion de flow, on vous conseille :
- Flow, le livre de Mihaly Csikszentmihalyi, le fondateur de cette notion (en anglais)
- Vivre, la traduction française de Flow
- Le Ted X de Mihaly, en anglais avec des sous-titres français
Pour explorer la pratique du Strala Yoga vous pouvez :
- Pratiquer en ligne avec nous sur Flow Life
- Accéder à toutes les informations concernant le studio (nos deux abonnements, le planning des cours en live, les styles de yoga qui complètent le Strala Yoga dans notre pratique, etc.)
- Dévorer notre grand guide du Strala Yoga, la seule ressource en français disponible actuellement
Si vous parlez l’anglais, on vous encourage à :
- Faire un tour sur le site officiel du Strala Yoga
- Tester gratuitement les cours avec Tara et Mike, les fondateurs du Strala, sur leur chaine YouTube
- Tester leurs cours sur leur plateforme Strala Home
- Jeter un œil aux livres de Tara