Le planning pour ceux qui n’aiment pas les plannings

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D’un côté, on sait que sans cadre, l’être humain se perd un peu.

De l’autre, on sait que sous la pression il se fige.

La « théorie de la gestion de planning » nous explique en plus de ça qu’une tâche nous demandera toujours le temps qu’on lui impartit.

Donc viser large pour dissiper la tension d’un rythme effréné, c’est parfois un magnifique coup d’épée dans l’eau puisque nous allons tout de même utiliser tout le temps imparti et donc nous exposer potentiellement à des débordements.

Alors, on pourrait créer de petits créneaux tampons entre chaque tâche, comme un filet de protection pour chaque créneau, au cas où nous glissions.

Mais là encore, ça ne règle qu’une partie du problème, les imprévus sont toujours à même de nous faire déborder et d’accumuler de la charge mentale.

La solution ? Un planning hyper malléable !

Et extrêmement pratique ! Puisqu’il s’adapte parfaitement aux systèmes d’organisation papier avec une sécurité anti-gribouillage, et qu’il est aussi simple d’en créer une version numérique pour les amoureux des spreadsheets.

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Le planning, en chair et en os !

Son fonctionnement est très simple et repose sur la présence d’un « petit frère ».

On va créer de manière très classique un planning sur ses heures actives, mettons de 8h à 20h par exemple, et on va tout de suite préparer un doublon juste à côté, qu’on laissera vide.

L’idée, ça va être d’organiser sa journée sur le premier planning, et d’utiliser le second comme « filet de protection » ou comme matelas en cas de chute.

Si un imprévu pointe le bout de son nez et qu’il en vient à remettre en cause notre planning initial, on prend 5 minutes pour souffler et prendre du recul, puis on réorganise le reste de sa journée sur le planning « bis » en prenant en compte le temps restant et les priorités de la journée.

Il ne sera peut-être plus possible de faire tout ce que nous avions prévu, donc il faut prioriser pour conserver l’essentiel, reporter le rester, et repartir frais/fraiche, comme si nous commencions une nouvelle journée.

Le fait de repartir à zéro sur un autre planning va nous permettre de continuer à attribuer un temps réaliste aux tâches et éviter le piège de vouloir absolument rattraper notre retard en compactant les créneaux.

Si nous étions d’accord en début d’article sur le fait qu’il est relativement difficile d’estimer le temps que nous demandera chaque tâche de notre journée (et soyons francs, les erreurs d’appréciation vont presque toujours dans le même sens), il faut reconnaitre que compacter nos créneaux tient plus du désespoir que du time management.

On identifie donc les solutions qui passent, celles qui ne passent pas, et on supprime la sensation d’être cloisonné.e dans un planning qui n’est plus là pour nous guider et nous retirer de la charge mentale mais au contraire pour nous stresser.

On se retrouve hyper malléable face aux imprévus, et on reste zen toute la journée.

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Compatible avec le Bullet Journal

Cette façon d’organiser cette journée est totalement compatible avec la tenue d’un Bullet Journal.

C’est d’ailleurs comme ça que je l’ai adopté, comme une façon plus structurée de lister mes tâches pour la journée.

Si tu souhaites essayer ce planning et que tu veux l’inclure dans un système d’organisation plus global, tu peux te reporter à notre article sur le Bullet Journal minimaliste et fonctionnel.

Tu es guidé.e pas à pas dans sa construction, avec des exemples pour chaque page.

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On les construit ensemble, étape par étape.

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