4 checks à faire côté alimentation quand on se sent fatigué

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Il y a des tas de raisons d’être à plat.

Manque de lumière, pic de stress, moral dans les chaussettes, motivation en demi-teinte… elles sont très diverses et n’ont aucun mal à se camoufler.

Du coup, la solution n’apparaitra pas toujours de manière évidente.

Pour certains, c’est en ajoutant quelques temps calmes qu’ils joueront sur la sensation de lourdeur au réveil, avec de la lecture après dîner par exemple, bien installés avec une infusion.

Pour d’autres, ce sera plutôt en intégrant du sport en fin de journée ou quelques étirements avant d’aller au lit.

La solution pourra se cacher dans absolument tous les compartiments de la semaine et pour la trouver, il faudra donc expérimenter.

Essayer de nouvelles choses, changer certaines manières de faire…

Une vraie petite quête ! De celles dont on sort toujours plus sage, un pas plus loin sur son chemin et plus au fait de ses besoins.

Parce qu’au final, il n’est pas simplement question de se sentir moins ramollo et d’avoir meilleure mine au petit-déjeuner. À la clé, c’est plus d’entrain, plus d’envie, plus d’énergie, plus d’élan. Un vrai changement !

Et si dans vos recherches, votre intuition vous amène à questionner votre alimentation, on vous a préparé 4 vérifications à faire pour savoir si la réponse ne se trouverait en partie du côté de vos assiettes.

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Vos quantités

C’est la première des questions à se poser : mangez-vous assez ?

Parce que le corps s’adapte à tout. Absolument tout.

Il cherche l’équilibre en permanence et dispose pour le maintenir d’une batterie de mécanismes complètement bluffants et quasi sans limites.

Votre température chute ? Le corps s’adapte et génère plus de chaleur. Retour à l’équilibre.

Votre température augmente ? Le corps déclenche la sudation et se refroidit. Retour à l’équilibre.

Ce maintien constant des normes, c’est ce qu’on appelle l’homéostasie. Et pour se l’expliquer, on peut voir notre corps comme un funambule.

À chaque petite brise, il réagit, compense la force qui s’exerce sur lui et maintient ainsi son équilibre.

Et comme on l’a dit, ses ressources sont quasi sans limites.

Votre pH sanguin tire vers l’acide ? Le corps s’adapte et se régule par le biais de vos poumons et de vos reins. Retour à l’équilibre (sans pirouette particulière).

Votre pH s’acidifie encore malgré cette première adaptation ? Le corps peut aller jusqu’à générer une rétention d’eau pour diluer l’acidité, voire même dévoyer des minéraux de vos os pour la tamponner comme un essuie-tout. Retour à l’équilibre (et cette fois-ci, avec des moyens un peu plus spectaculaires).

Il faut vraiment voir ce principe d’homéostasie comme le fil rouge de l’organisme tout entier. Et ainsi, pas une seule norme n’échappe à ce contrôle permanent.

Donc si vous amenez moins d’énergie à votre organisme en mangeant trop peu : votre corps en dépensera moins. Il trouvera l’équilibre.

Votre service compta, à qui vous aurez réduit le budget, allouera moins d’énergie aux différents organes et mécanismes, et c’est la machine toute entière qui fonctionnera en sous-régime.

Et les conséquences vont être très concrètes.

Moins d’énergie à la thyroïde et petit à petit, on se met à avoir tout le temps froid.

Moins d’énergie au cerveau et se concentrer devient mission impossible, on oublie beaucoup de choses dans la journée et toute notre cognition s’embrume.

Et d’une manière plus générale : moins d’énergie à l’arrivée = moins d’énergie à la sortie.

Donc première vérification : s’assurer qu’on mange assez.

Et pour ça, c’est très simple, vous pouvez augmenter pendant quelque temps vos apports.

Rajoutez une poignée d’amandes avec un ou deux carrés de chocolat noir en dessert, mangez un fruit supplémentaire par jour, faites-vous un de nos pancakes protéinés avec du beurre de cacahuète et des cranberries au goûter…

Notez vos ressentis après deux ou trois semaines et cherchez un éventuel déblocage.

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La nourriture transformée

Elle fatigue notre organisme.

Elle l’encrasse, grippe notre mécanique, et le plus sournois : elle dévoie de l’énergie pour de la gestion de crise sans qu’on s’en aperçoive.

Comment ? Le corps est robuste. Très robuste. Il peut gérer de véritables tsunamis. Et ça, ça peut malheureusement nous jouer des tours.

Si nos tablées se remplissent petit à petit d’aliments transformés, nous n’allons pas forcément en ressentir les effets tout de suite car au début, le corps absorbera le choc.

Il encaissera sans broncher et nous protègera de toute répercussion.

Mais du coup le hic, c’est que cette protection est temporaire. Le coup de fatigue arrivera en décalé et nous fera passer à côté d’un rapprochement direct.

Alors pour checker cette case, il faudra donc un peu de temps.

L’idée, ça va être de regrouper chez vous les aliments transformés dans un placard + un étage du frigo (certains doivent rester au frais) et de tenter pendant deux à trois semaines de piocher dedans le moins possible.

Et comme pour le point précédent, à terme, notez vos ressentis et partez en quête d’un éventuel changement notable.

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Manger tout le temps

On l’a vu, trop peu manger nous ralentit.

Notre corps finit par déclencher le mode économie d’énergie et passe en sous-régime.

Mais ça ne veut pas dire pour autant que plus on mange, plus on s’énergise.

En fait, manger trop souvent dans la journée va littéralement nous exténuer.

On va passer notre journée à digérer et monopoliser sans discontinuer toute notre énergie pour alimenter le système digestif.

Et au bout du compte, ce qui est censé nous en apporter nous en prend finalement beaucoup et dérègle le bon fonctionnement de l’organisme.

Parce que qui dit plus d’énergie pour digérer, dit moins d’énergie pour tout le reste…

Prenons un peu de recul (beaucoup même) et dessinons une vue très simplifiée du corps et des différentes destinations vers lesquelles il envoie de l’énergie dans la journée.

Pour commencer, on a donc la digestion.

Ensuite, on a toutes les dépenses « physiques » : se déplacer, faire du sport, gérer la maison, etc.

Puis viennent les dépenses « cognitives » : réfléchir, calculer, se concentrer, planifier, etc.

Et enfin, les dépenses liées à la maintenance : fonctionnement des reins et du foie, mécanismes de filtrage et d’évacuation des déchets dans l’organisme, etc.

Si le canal « digestion » pompe toute l’énergie, notre cognition en reçoit forcément moins et se retrouve dans les choux (on peine à se concentrer, notre attention est en perdition…).

Si le canal « physique » se retrouve sous-alimenté, nous aurons moins envie de bouger, la moindre séance de sport nous laissera KO…

Et pour notre canal « maintenance », là, c’est encore plus franc : les turbines se retrouvent carrément à l’arrêt complet puisque bon nombre de mécanismes ne peuvent s’enclencher qu’hors digestion.

Donc concrètement, en mangeant tout le temps, même de petites quantités, le corps se retrouve entravé et projeté vers le genre de fatigue qui vous amène à un lire un article comme celui-ci.

Et pour vous en convaincre, imaginez un instant dans quel état vous seriez si c’était le canal physique qui pompait tout. Imaginez-vous simplement marcher à une allure tranquille, mais toute la journée, de 8h le matin jusqu’à 20h le soir.

Vous pouvez aussi faire pareil avec votre canal cognitif. Imaginez-vous travailler en maintenant une concentration continue du matin au soir.

En toute logique, on peut difficilement prédire autre chose que le KO total en fin de journée…

Donc ici, à tester si vous le souhaitez : allonger les périodes de non-digestion dans la journée en gommant les goûters si vous en prenez, et pourquoi pas en vous essayant au jeûne-intermittent.

Faites-vous de belles assiettes avec plein de bonnes choses et mettez-y pourquoi pas ce que vous auriez pris en snack l’après-midi sous forme de dessert.

L’idée ce n’est pas de moins manger, c’est de manger moins souvent. De regrouper plutôt que d’étaler.

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Un aliment pas vraiment pour vous

Certains aliments nous réussissent, et d’autres moins.

La plupart du temps, on le sait et on s’en tient à l’écart de façon automatique.

On en a déjà mangé, ça ne s’est pas très bien passé, on en a pris note et maintenant on fait un petit écart sur le côté quand on les recroise à table chez des amis ou encore au restaurant.

Ça peut être un fruit en particulier, les œufs, les noix, les pois chiches, les lentilles… n’importe quoi en fait.

Tant qu’on se tient à l’écart, tout va bien, mais quand on s’y essaie, ça nous barbouille.

Et le hic, c’est que parfois, il s’agit d’un aliment tellement ancré dans notre alimentation que le mécanisme d’habituation s’est mis à jouer en notre défaveur.

Le malfaiteur est relativement bien connu de notre organisme, donc plutôt bien contenu, et se retrouve ainsi dans notre angle mort.

Sa présence dans notre semaine nous épuise sans pour autant provoquer de réel trouble digestif concret, ce qui nous empêche de faire le rapprochement.

C’est très souvent le cas avec les produits laitiers et le gluten.

On ne compte plus les regains de forme (couplés à des améliorations spectaculaires de confort digestif) déclenchés par une ou deux petites semaines de test sans lait ni/ou gluten.

Pour cette quatrième vérification, tentez d’éliminer pour deux petites semaines les produits laitiers, le gluten, les lentilles ou encore les œufs (certaines personnes les tolèrent très bien dans des préparations mais pas dans leur forme brute, au plat ou mollet par exemple) et prenez des notes sur vos ressentis.

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Le fil rouge, c’est vraiment l’exploration

Derrière ces 4 pistes à explorer, il y en a d’autres comme par exemple un manque de fer, qui dans certains cas peut vraiment nous mettre à plat.

Nous vous avons regroupé les plus fréquentes et les plus simples à investiguer, et à chaque fois l’idée, vous l’avez vu, c’est d’explorer.

N’hésitez pas à démarrer un petit carnet que vous pouvez facilement transporter avec vous. Notez-y vos ressentis, vos essais. Vous pouvez carrément vous amuser avec une pratique de journaling et terminer chaque journée avec 2 ou 3 questions destinées à analyser votre état de forme et son évolution.

Comment je me suis senti en énergie aujourd’hui ? Qu’est-ce qui m’en a pris ? Comment ai-je fait un pas en avant vers un meilleur état de forme ? Vous pouvez réserver 5 à 10 minutes chaque soir à cet exercice et qui sait, peut-être créer sans le savoir le premier pas vers une routine plus au soutien de votre énergie 😉

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